Mon bilan annuel jeux vidéo – 2021

Mon bilan annuel jeux vidéo – 2021

16 janvier 2022 0 Par Sugi

J’en ai pas fait l’an dernier, mais cette fois-ci je me suis dit « pourquoi pas ». En plus ça fait longtemps que j’ai rien écrit (la faute au jeu tout en bas de la liste c: ).
Comme beaucoup de créateurs de contenu à droite à gauche, je fais un petit bilan sur mon année passée, avec dans un premier temps un retour sur les jeux vidéo qui m’ont marqué cette année, suivi d’un bilan sur les animes dans un autre article.

En 2020 j’avais recommencé le premier Dishonored, que j’avais abandonné sans trop de raisons. Début 2021 j’ai donc continué la série, avec Dishonored 2 et Dishonored: Death of the Outsider, deux grosses bonnes expériences qui viennent compléter une excellente série que je recommande à tous d’ailleurs. J’en parlais plus en détails dans un précédent article.

En avril est sorti le remaster du premier jeu NIER, très simplement nommé NieR Replicant ver.1.22474487139. Et étant un grand fan de NieR:Automata, ça m’a donné l’occasion de lancer la préquelle. Et je regrette un peu la flemmardise qu’il y a eu pour ce remake. Très peu d’efforts ont été mis pour corriger les nombreux défauts de gameplay, déjà marqués et critiqués à la sortie du jeu il y a 10 ans. Seul le combat a été amélioré, passant de combos très médiocres à un peu plus de possibilités. Mais la boucle de jeu pour faire les différentes fins est toujours aussi douloureuse, on se retrouve à recommencer littéralement les mêmes parties du jeu 2/3 fois. Les quêtes nous fait penser que le héros qu’on incarne est en fait un chasseur livreur en vogue, on fait sans cesse le tour d’une carte déjà très petite pour livrer le colis de mamie qui va casser si on se fait taper, pour après aller chasser des loups à l’autre bout de la carte pour son dîner. Malgré ça, le jeu conserve aussi une bonne trame scénaristique, l’ambiance déprimante caractéristique de la série reste présente, et l’OST de Keiichi Okabe régale toujours autant. Même si j’en attendais plus d’un remake je reste content qu’un remake ait été fait pour un jeu difficile d’accès aujourd’hui, le jeu de base n’étant disponible que sur PS3/XBOX 360 et disponible sur émulation avec pas mal de difficultés.
D’ailleurs à noter que NieR:Automata a enfin reçu un patch de performance sur Steam après environ 4 ans, pour ceux qui n’y ont pas encore joué c’est l’occasion, je recommanderai d’ailleurs de commencer par NieR:Automata plutôt que NieR Replicant de par son accessibilité de gameplay.

Le seul NieR disponible en Europe à l’époque était NieR Gestalt avec un protagoniste père (à gauche). Avec l’arrivée de NieR Replicant, il s’agit de la première fois en Europe que l’on a accès au jeune protagoniste (à droite).

En parallèle de ça, j’ai lancé Tokyo Xanadu eX+, un Action RPG sorti initialement en 2015 puis remastered en 2017 sous la version eX+. J’avais acheté le jeu pour quelque chose comme 5€ suite aux soldes Steam sans raisons particulières autres que le fait d’avoir été développé par Nihon Falcom (donc les développeurs d’Ys, une de mes séries préférées). Le jeu propose rien de fou, le scénario ou les personnages rentrent dans les clichés typiques d’animes (ce qui n’est pas pour me déplaire personnellement), le système de « Free Time » à consommer pour améliorer ses liens avec ses compagnons rappelle Persona, mais en bien plus primitif, ces interactions n’ayant aucun impact derrière. Mais le gameplay reste fun, c’était un bon jeu pour passer le temps.

En juin est sorti Guilty Gear Strive, énorme bombe du jeu de combat dont j’avais déjà parlé dans mes attentes de l’année. Le jeu a clairement pas déçu, sans trop d’hésitations le meilleur jeu de combat sorti selon moi. Le tutoriel est toujours aussi propre, les développeurs font toujours un vrai travail dessus et ça se voyait déjà très bien dans Granblue Fantasy Versus. En plus de ça le jeu dispose d’un système de combo assez simple, ce qui rend le jeu très accessible pour les débutants. Le online marche bien, il intègre un système de matchmaking et de ranking selon moi à améliorer mais qui donne des objectifs dans le jeu pour se surpasser et pousser plus loin son niveau. Encore aujourd’hui j’y joue assez fréquemment.

On a eu l’occasion de voir les joueurs français se bastonner lors du ZEvent Wanted, un très beau spectacle.

Petit aparté d’ailleurs sur les jeux de combat : les développeurs de Guilty Gear, Arc System, ont fait une grosse update sur leurs précédents jeux Blazblue Central Fiction et Blazblue Cross Tag Battle, sortis respectivement en 2017 et 2019 sur PC. L’update ajoute du online en mode rollback, soit la meilleure expérience online possible pour un jeu de combat, ce qui a littéralement ressuscité les jeux en question. Dans un monde où le online est de plus en plus important, voir un développeur de jeu de combat aussi gros qu’Arc System faire le travail nécessaire pour implémenter le rollback dans ses jeux précédents donne beaucoup d’espoir pour la démocratisation du rollback dans les jeux de combat.

En juillet, c’était le tour de la sortie de Ys IX: Monstrum Nox, dernière itération d’Ys et basée sur le moteur d’Ys VIII. En vrai, j’ai pas grand chose à dire dessus, sans surprises un jeu que j’ai beaucoup apprécié, peut-être un peu moins que Ys VIII au niveau du scénario. A part ça, toujours les mêmes qualités : un gameplay Action-RPG cool, une histoire malgré tout intéressante et intrigante, une OST banger, mais aussi toujours les mêmes défauts : des boss peu charismatiques pour la majorité (« la grosse araignée dans le temple là »), un jeu relativement linéaire malgré un peu plus de diversité chez les quêtes secondaires, et un système de build très limité. J’ai quand même bon espoir pour un Ys X qui, je l’espère, proposera au moins un peu plus d’ouverture et de richesse du monde, sans pour autant avoir la prétention de faire un full open-world.

Un peu plus tôt dans l’année, Square Enix a annoncé la sortie des Final Fantasy Pixel Remaster, une série de remasters visant à proposer les 6 premiers Final Fantasy dans une « version 2D ultime », avec des sprites retravaillées et une bande son retravaillée. J’étais un peu passé au dessus de l’annonce, pensant ne pas y toucher. Au final, avec un trou au mois d’octobre, j’ai acheté le pixel remaster de Final Fantasy IV, seul Final Fantasy que j’ai complété il y a une bonne dizaine d’années, à l’époque sur PSP. Entre temps j’ai développé une certaine appréhension envers les tour par tour, au profit des Action RPG, donc j’étais quand même pas totalement sûr d’apprécier autant qu’à l’époque. Au final, j’ai pas regretté, c’était un plaisir de me replonger dedans. Faut pas être allergique aux jeux rétros, car ça reste quand même un RPG de l’époque avec un design assez bizarres où pleins d’éléments sont cachés et impossibles à trouver sans tâtonner ou regarder une soluce, et où les péripéties se déroulent de manière assez peu naturelle. Mais ça n’empêche qu’on se laisse porter par la fantaisie du truc. Ou alors c’est la nostalgie qui parle, je sais pas.
Bref, ça m’a donné envie de faire d’autres pixel remasters, notamment Final Fantasy V que j’ai acheté quelques jours après avoir fini Final Fantasy IV, et Final Fantasy VI qui sortira au mois de février.

Un des nombreux bangers de Final Fantasy IV Pixel Remaster.

Mais dommage pour Final Fantasy V, que j’ai arrêté en cours de route, à cause de la sortie de l’extension de Final Fantasy XIV : Endwalker. Délayé de deux semaines par rapport à la sortie initiale, l’extension m’a bouffé une grosse majorité de mon mois de décembre. Et j’en regrette pas une seconde. Outre un scénario toujours à la hauteur, on reçoit également dans le patch d’extension beaucoup de quality of life qui rend le jeu encore plus agréable à jouer pour une grande majorité des classes, et ce, même avant d’atteindre le niveau de l’extension.
Et quelques semaines après le patch d’extension est sorti le patch introduisant le nouveau tier des raids difficiles, ce qui fait que je ne suis toujours pas libéré de l’emprise de FFXIV.
Le monde de FFXIV a pas mal été chamboulé cette année par l’arrivée sur le jeu en juillet d’Asmongold, grand joueur/streameur de World of Warcraft. Ce qui a entrainé une forte migration de joueurs de World of Warcraft sur le jeu, entrainant quelques mois plus tard lors de la sortie d’Endwalker, une énorme saturation des serveurs de jeu et donc des temps d’attente de connexion assez importants. Et ce n’est pas aidé par la crise actuelle de semi-conducteurs, qui empêche Square Enix d’investir en masse dans des serveurs. Mais bon, on s’en sort quand même, et on accueille volontiers les réfugiés de World of Warcraft.

Old Sharlayan, une des nouvelles zones disponibles dans l’extension.

Voilà pour cette année 2021. Comme d’habitude j’ai l’impression d’avoir joué à rien cette année, ou en tout cas rien qui n’apparaisse dans un quelconque sondage de Game Awards. Mais bon, en vrai je suis content, je me suis trouvé enfin trouvé un jeu compétitif solo qui coche toutes les cases que je veux avec Guilty Gear Strive, et j’ai pas mal touché à des séries qui me plaisent beaucoup avec NieR, Ys et Final Fantasy. Le tout dans la même année. Certes du coup ça fait pas beaucoup de nouveautés, mais c’est pas grave, ça n’en laissera que plus pour l’an prochain.

Ah et toujours pas de Hollow Knight Silksong en vue.