
Preview des animes d’été 2021
Enfin les vacances ! En prévision, je sors l’article un poil plus tôt que prévu, même si déjà beaucoup d’épisodes sont sortis.
Rapidement au niveau des suites, on a la reprise de la nouvelle série Higurashi, qui sait ce qu’elle nous réservera en surprises. On a également le retour de HameFura, l’isekai dans un otome game, qui lui, pour le coup, nous réservera probablement aucune surprise selon moi, à voir si la série réussira à renouveler ses gags. Et surtout, on a le grand retour de KyoAni – que l’on avait pas vu sur un format TV depuis 2018 avec Tsurune – avec sur la saison deux de Kobayashi, et ça flex déjà très fort sur l’animation.

Ma première nouveauté me fut proposée par un collègue de travail lors d’un repas post-travail du vendredi soir, il s’agit d’Uramichi Oniisan. Le protagoniste, Uramichi, un accro à la muscu de 30 ans, bosse dans une émission télévisée pour enfants, dans laquelle il ne peut s’empêcher de sortir des remarques dépressives sur son travail ou sa vie privée. Il est accompagné d’un duo de mascottes, dont l’une des personnes se fait intimider par Uramichi, ainsi que par Ikiteru, un mec dense qui aime les blagues nulles, et Utano, une ex-chanteuse qui a l’air d’avoir une vie maritale compliquée.
Je trouve l’anime vachement hilarant, avec un énorme point bonus pour le cast de seiyuu monstrueux : Hiroshi Kamiya (Araragi de Monogatari) pour Uramichi, un de mes voice actors favoris Mamoru Miyano pour Ikiteru (Okabe de Steins;Gate), la célèbre Nana Mizuki (beaucoup trop de musiques sur Symphogear) pour Utano, et Tomokazu Sugita (Kyon de Haruhi Suzumiya) pour la mascotte qui se fait bully. Ca ajoute vraiment une dimension supplémentaire à l’humour de rapprocher les gags des précédents rôles joués par chacun.
En autre anime comédie, j’ai commencé un peu au pif Kanojo mo Kanojo, après avoir été convaincu sur « la seiyuu qui joue Iroha dans Oregairu a un rôle principal dedans ». Malgré la gueule assez trash de l’anime : le MC a déjà une petite amie, mais quelqu’un d’autre lui fait une confession. Il se trouve attiré aussi par cette fille, et lui propose donc ainsi qu’à sa petite amie de sortir avec les deux filles en même temps. Le héros, bien trop honnête et gentil, va chercher à trouver le meilleur compromis pour satisfaire ses deux petites amies quitte à avoir des idées complètement à la con. Le concept est bien trash, mais je trouve vraiment l’humour très réussi donc ça me gêne bien moins que d’autres romcoms assez trash que j’ai pu me taper ces dernières saisons (Kanojo, Okarishimasu par exemple).
Sur des teintes un peu plus sérieuses, y a pas mal d’anime originaux qui m’ont fait de l’œil. A commencer par Shiroi Suna no Aquatope, un original de P.A. Works. Oui, encore un. Fuuka, 18 ans, vient de quitter son job d’idol, et fuit à Okinawa, où elle rencontre Kukuru, jeune directrice de l’aquarium Gama Gama. Fuuka, n’ayant pas envie de rentrer chez elle, va aider Kukuru à l’aquarium.
Pour l’instant aucune idée de où ça va aller, j’apprécie les persos et la thématique de la (re)-recherche de soi et de son objectif/rêve, hâte de voir comment ça va évoluer. On est encore dans une phase assez setup pour le moment, et il est marqué pour 24 épisodes, donc on a encore le temps de le voir fleurir. J’imagine quand même l’arrivée d’éléments drama dans peu de temps.
C’est de la part du directeur de Nagi no Asukara, qui a aussi bossé sur Irozuku Sekai no Ashita kara, le dernier « gros » drama de P.A. Works. Ça promet des bases relativement solides.
Une autre nouveauté originale qui nous vient cette fois du studio MADHOUSE, studio dont je n’ai pas du tout suivi les aventures depuis Chihayafuru 3 en 2019-2020, soit un peu plus d’un an maintenant. Sonny Boy nous raconte l’histoire d’une classe d’étudiants qui se retrouvent transporté dans « Le Monde », un monde mystérieux dont ils vont essayer d’apprendre les règles. Et comme si ça ne suffisait pas, chaque étudiant a gagné un pouvoir. Livrés à eux-mêmes, ils vont devoir travailler ensemble afin d’établir un pendant de société, tout en cherchant à comprendre le monde qui les entoure, afin de pouvoir trouver une porte de sortie.
Extrêmement prometteur rien que sur le synopsis qui offre énormément de possibilités d’évolution, que ce soit sur l’aspect mystère (« quel est ce monde ? ») ou l’aspect société (« comment les personnages vont s’approprier ce monde et évoluer au sein de celui-ci ? »). Par dessus, on retrouve pas mal de sakugas, sur un style artistique qui m’a un peu rappelé Tatami Galaxy. J’apprécie aussi énormément le sound design, dans l’ensemble très calme, très peu de sons d’ambiance, et encore moins de musique, en dehors de l’ending (un banger au passage !) qui arrive tel une grosse explosion à la fin de l’épisode, c’est extrêmement satisfaisant. A suivre de très près !
A l’heure de l’article je n’ai pas encore eu le temps de commencer RE-MAIN, un original de MAPPA sur le waterpolo. Je suis pas particulièrement très « sport », mais le tag MAPPA assure quand même un certain gage de qualité selon moi, donc je me prendrai sûrement le temps de le regarder.
Et pour terminer, les quelques restes de la saison précédentes. Fumetsu no Anata e vient de terminer son excellent second arc de la souffrance, Boku no Hero Academia 5 accumule désormais chez moi les 10 épisodes de retard, à cause d’un faux départ sur un arc extrêmement décevant, et enfin Tokyo Revengers qui, malgré un temps réel d’épisode relativement court à cause du combo OP + ED + legit 2/3mins de récap, reste toujours intriguant dans son histoire pleines de rebondissements.
Je passe à côté de pas mal d’animes populaires de la saison, en l’occurrence Tantei wa mou, Shindeiru. et Vanitas no Carte, mais je me suis déjà rajouté pas mal d’animes dans ma banette au delà de ce que j’avais prévu. Et j’en suis clairement satisfait pour le moment. J’ai pas mal d’animes comédie cette fois-ci comparé à la saison précédente, qui sont vraiment bons en plus. Plus qu’à voir si je peux me caller RE-MAIN et ce sera parfait.
Mon favori actuel : Kobayashi-san Chi no Maidragon S
La perle cachée : Kanojo mo Kanojo
La déception : aucune !