Preview des animes d’automne 2020

Preview des animes d’automne 2020

5 novembre 2020 2 Par Sugi

On est encore confiné la la laaaa~
Voyons le bon côté des choses, ça nous donne encore plus de temps pour regarder pleins d’animes cette saison.

Akudama Drive : Dans un monde futuriste, une citoyenne lambda qui n’a rien demandé se retrouve embarquée dans un groupe de criminels ayant chacun leur spécialité. Ensemble, ils doivent accomplir des missions à haut risque, sous la direction d’un mystérieux chat robot. Qui est ce chat, et quel est le réel objectif de ces missions, sont les grandes questions que l’on se pose. Il s’agit d’une création originale de la part de Too Kyo Games, studio de jeu vidéo fondé par les créateurs de Danganronpa. Et pour cause, on y retrouve quelques similitudes : des personnages excentriques ayant chacun un talent ultime, avec un protagoniste sans réelle particularité, ainsi qu’un plot mené et tourné autour d’une entité supposée robotique dont on ne sait rien. On pourra aussi noter les transitions avec l’installation du paysage qui n’est pas sans rappeler les changements de salles de Danganronpa. C’est pour l’instant un gros coup de cœur, tout est vraiment très bon, le scénario est intriguant, les scènes d’action sont bien exécutées et l’OST suit bien derrière.

Higurashi no Naku Koro ni Gou : Le « remake » d’Higurashi. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un VN d’horreur mystère sorti en 2002, puis adapté en anime en 2006, avec une deuxième saison en 2007, et une poignée d’OAVs. On suit Keiichi, nouvel arrivant dans le village d’Hinamizawa, avec son groupe d’amies. Si on commence calmement à nous présenter tout l’univers, on se doute que quelque chose de louche se déroule dans ce petit village…
Mis à part le chara design dont je ne suis pas totalement fan, ce remake promet de belles choses. Les scènes, transitions, et musiques permettent une ambiance angoissante bien comme il faut, sans nous faire excessivement peur. Pour les nouveaux arrivants, bien qu’il soit assez tôt pour la comparer à l’œuvre originale, il s’agit quoiqu’il arrive d’une porte d’entrée tout à fait valable. Quant à ceux qui ont déjà vu l’œuvre de base, le remake ouvre une perspective nouvelle sur l’univers d’Higurashi, et c’est pour ma part un vrai plaisir de replonger dedans.

Jujutsu Kaisen : Le monde de Jujutsu Kaisen est habité par des Fléaux, des créatures maléfiques invisibles aux yeux de la plupart des humains, et qui souhaitent la mort de ces derniers. Itadori Yuji, lycéen lambda, se retrouve contre son gré à devoir avaler un doigt d’un Fléau pour sauver ses amis, et partage désormais son corps avec un surpuissant Fléau dénommé Sukuna. Recueilli ensuite par des exorcistes, Yuji va entrer dans une école de Jujutsu pour apprendre à devenir un exorciste et récupérer les autres doigts de Sukuna.
Un excellent anime d’action à venir, MAPPA nous montre encore une fois qu’ils sont un solide studio capable de réaliser des scènes de combats explosives. Très curieux de voir comment va évoluer le scénario, en tout cas ça promet du lourd.

Kamisama ni Natta Hi : Une jeune fille du nom d’Hina arrive devant Youta Narukami, se proclame « déesse » et prédit que « le monde se termina dans 30 jours ». Pour tenter de justifier ses propos, elle démontre ses capacités à prédire les évènements qui vont se dérouler. Narukami n’est toujours pas convaincu, mais se retrouve à devoir accueillir Hina chez lui.
Cette œuvre marque le retour de la collaboration entre Jun Maeda et le studio P.A. Works. Leur dernière œuvre ensemble, Charlotte, sorti en 2015, a reçu un retour assez partagé. On espère donc que Kamisama ni Natta Hi se portera mieux. Pour le moment, le rythme est similaire à Charlotte, on est encore sur une partie slice of lice assez posée, mais on se doute que le drama ne va pas tarder à arriver. Donc difficile de bien juger pour l’instant, la partie slice of life est sympa mais rien de bien notable. À suivre tout de même selon moi, parce que Jun Maeda (qui est, je le rappelle, derrière une grande partie des scénarios de Clannad, Angel Beats, Air, et bien d’autres).

Kuma Kuma Kuma Bear : Cute Girls Doing Cute Things dans un VRMMO/isekai générique. La particularité ? La MC est dans un kigurumi d’ours, est overpowered et utilise des pouvoirs à la thématique d’ours.
C’est mon petit plaisir coupable de la saison, juste un anime très posé dans un monde Bisounours sans prise de tête, sans gros scénario, avec une MC cool et cute. Voilà.

Yuna, l’héroïne de Kuma Kuma Kuma Bear.

Maesetsu! : Cute Girls Doing Cute Comedy. Enfin je crois. C’est de la comédie japonaise avec des jeux de mots en japonais, du coup j’y comprends rien, donc je ne rigole pas. Un peu décevant pour un anime de comédie, au final de mon point de vue, la comédie joue un rôle de thème plutôt que de genre. Je suis curieux de savoir si l’anime est bien reçu au Japon. L’oeuvre originale a été créée par l’auteur de Lucky Star, j’avais donc un peu d’espoir pour que l’humour ne soit pas un humour purement japonais, malheureusement ce n’est pas le cas.

Majo no Tabitabi : On suit Elaina, jeune sorcière qui voyage à travers le monde de paysage en paysage. À chaque nouvelle ville, elle va interagir avec les habitants et toucher ou non à leur quotidien.
C’est plutôt posé, un format épisodique qui permet de proposer des paysages et thématiques différents à chaque fois, avec comme seul point commun notre héroïne. Dans l’idée, c’est un voyage initiatique « light », les histoires ne sont pas aussi complètes que ce que pourrait proposer un Kino no Tabi par exemple, mais proposent tout de même un peu de réflexion personnelle. Sympa pour le moment, à voir ce que donnent les épisodes suivants.

Noblesse : L’un des premiers webtoons à avoir été traduit officiellement en anglais et ayant ainsi pu conquérir le cœur des occidentaux. Dans le monde de Noblesse, on retrouve des Nobles, ancienne race d’humanoïdes surpuissants cherchant à protéger l’humanité, ainsi que des humains modifiés, contrôlés par l’entité « Union ». Rai est un des Nobles, qui s’est réveillé après un long sommeil de plus de 800 ans. Accueilli par Frankenstein, un surhumain assez mystérieux, ce dernier aide Rai à s’intégrer dans la société moderne. Parallèlement, l’Union effectue des missions top secrètes dans le territoire coréen, et va ainsi se confronter au groupe de Rai.
Bon, désolé pour ce synopsis pas très vendeur ni trop détaillé, la raison étant que Noblesse a déjà précédemment reçu 2 OAVs sortis en 2015 et 2016, dont un qu’il est nécessaire de voir avant de regarder la série diffusée cette saison : Noblesse Awakening (également produit par Production I.G.). J’évite donc de spoil ce qu’il s’y passe. Attention, parce qu’un deuxième OAV existe, et n’est absolument pas destiné aux nouveaux arrivants.
J’ai commencé Noblesse car comme dit précédemment, il a été un pionnier du webtoon en occident. Mais Noblesse n’est que la « formule basique » du webtoon, c’est-à-dire que c’est un shounen « à la coréenne » où les héros sont surpuissants et les défis peu présents. Autrement dit, je ne pense pas qu’il ait particulièrement de plus-value contrairement aux précédents webtoons adaptés en anime, j’estime même que c’est le moins bon des trois.

Rai, accompagné derrière de Frankenstein. Art tiré de la page du Webtoon.

Tonikaku Kawaii (ToniKawa) : Un jeune lycéen Nasa rencontre une jeune lycéenne Tsukasa, ils tombent amoureux l’un de l’autre, se marient et…Wait what ?
Tonikaku Kawaii n’a absolument pas le temps, et skip complètement la partie « drague » : on passe directement au slice of life du couple wholesome et cute sans passer par des [insérer nom de figure géométrique] amoureux à rallonge. Pour y arriver, on passe par un speedrunning de scénario, un peu questionnable, mais pourquoi pas. En conséquence, le couple est plutôt fragile et les deux personnages agissent timidement l’un envers l’autre, ce qui rend leurs interactions assez mignonnes. C’est joli, drôle, posé, et ça s’arrête là pour le moment. Je ne pense pas que l’anime ait plus de prétentions que ça, mais à voir ce que nous réserve la suite, avec l’introduction de nouveaux personnages, ou encore le développement de la jeune mariée, dont on ne sait rien actuellement.

Nasa et Tsukasa Yuzaki, les jeunes mariés de ToniKawa



Et pour les suites, je ne me régale que d’un Fire Force S2, qui ne fait que monter en intensité au fur et à mesure qu’on avance.
Par manque de temps, je ne peux pas regarder tout ce que je souhaite, mais je suis très intrigué par le remake de Dragon Quest : Dai no Daibouken, un remake qui avait l’air bien attendu. Aussi, j’aurais aimé avoir un peu plus de temps pour regarder Maou-jou de Oyasumi, un petit SoL/comedy, et essayer Adachi to Shimamura pour son côté romance/drama.

Mes favoris actuels : Akudama Drive, Higurashi no Naku Koro ni Gou, Jujutsu Kaisen
La perle cachée : pas de grande trouvaille cette saison, je désignerai à la limite Kuma Kuma Kuma Bear pour son côté feelgood malgré sa simplicité.
La déception : Maesetsu!